Équipe

Responsables de la Chaire arts & sciences

Samuel Bianchini

Co-responsable de la Chaire arts & sciences, École des Arts Décoratifs – PSL
Artiste-enseignant-chercheur, maître de conférence HdR, responsable du groupe “Reflective Interaction”d’EnsadLab

Soutenant le principe d’une “esthétique opérationnelle”, Samuel Bianchini interroge les rapports entre nos dispositifs technologiques les plus prospectifs, nos modes de représentations, nos nouvelles formes d’expériences esthétiques et nos organisations sociopolitiques. Pour cela, il collabore avec de nombreux scientifiques et laboratoires de recherche en sciences de la nature et en ingénierie. Régulièrement exposées en Europe et à travers le monde, ses réalisations mettent en œuvre des opérations physiques et symboliques, en contexte, en public et en temps réel, nous incitant à contempler, à réfléchir autant qu’à agir. Il est membre de l’Équipe d’accueil SACRe (Sciences Arts Création Recherche) de PSL ainsi que membre associé du réseau de recherche-création canadien Hexagram et du Cluster of Excellence Matters of Activity de la Humboldt Universität zu Berlin.

En relation étroite avec ses recherches et sa pratique artistique, il a entrepris un travail théorique qui donne lieu à de fréquentes publications : Éditions du Centre Pompidou, MIT Press, Analogues, Media-N -Journal of the New Media Caucus, Hermes, Les presses du réel, Springer, etc.

Acteur reconnu du développement de la recherche-création à l’échelle internationale, il a publié l’un des premiers ouvrages sur la question en France : Recherche & Création. Art, technologie, pédagogie, innovation [2009, 2012]. C’est aussi dans cette dynamique que Samuel Bianchini a initié et développe, avec la Chaire arts et sciences, le projet original de revue multi-supports basée sur l’image : .able.
En savoir +

Jean-Marc Chomaz

Co-responsable de la Chaire arts & sciences, École polytechnique
Artiste-physicien, professeur à l’École polytechnique, Directeur de recherche au CNRS, co-fondateur du collectif LABOFACTORY

Depuis 1990, Jean-Marc Chomaz s’est investi comme chercheur dans des projets “arts et sciences” en collaboration avec des artistes de toutes disciplines puis en créant ses œuvres propres, en tant qu’“artiste-physicien”. Ses œuvres n’utilisent pas de démarche déductive ou démonstrative mais présentent une dimension humaine et sensible de la physique, qui autorise transgressions, métaphores, contre-sens et clins d’œil, pour construire un univers où le spectateur peut inventer son propre chemin.

Cette démarche artistique a pour objectif de changer la parole et la posture de l’expert en ouvrant d’autre voies non limitées à la preuve, mais qui laissent place à l’intime conviction, à l’intuition, interroge les mythes et les croyances scientifiques, notamment pour penser collectivement les enjeux du changement climatique.

Médaille d’argent CNRS 2007, Prix Ampère 2012, Jean-Marc Chomaz a cofondé le Laboratoire d’Hydrodynamique de l’École polytechnique, le Laboratoire d’excellence LaSIPS, La Diagonale Paris-Saclay ainsi que le collectif arts-sciences LABOFACTORY.
En savoir +

La Fondation Daniel et Nina Carasso

Anastassia Makridou-Bretonneau

Responsable de l’axe Art Citoyen

Diplômée d’histoire de l’art, conservatrice à la Pinacothèque de Thessalonique, directrice d’Eternal Network à Tours, Anastassia Makridou- Bretonneau est responsable des Nouveaux Commanditaires pour le Grand Ouest et plus tard dans le cadre de Marseille-Provence 2013. Elle a suivi de nombreuses commandes artistiques et organisé des expositions. Elle rejoint la Fondation Daniel et Nina Carasso en 2014.

Marion Desmares

Responsable programme – Art citoyen

Tout juste diplômée en communication audiovisuelle option cinéma, Marion Desmares part à la rencontre des différentes cultures durant une année, dont un séjour au Cameroun où elle participe à un programme humanitaire. À son retour, elle entre à la Fondation de France, puis rejoint l’équipe de la Fondation Carasso.
Programme Art Citoyen

Équipe interne

Didier Bouchon

Ingénieur de recherche-création

Didier Bouchon est ingénieur de recherche-création et pionnier des jeux vidéo et des systèmes 3D. Après des études de biologie et un diplôme d’arts appliqués à l’école Boulle, il se tourne vers la programmation informatique, l’électronique et le graphisme et participe à la conception des premiers jeux vidéo. On lui doit notamment, en collaboration avec Philippe Ulrich, “L’arche du Captain Blood” (1988, Ère Informatique). En 1992, il participe au jeu vidéo “Dune inspiré par le film de David Lynch. À partir de 2002, il collabore avec de nombreux artistes.

À partir de 2014, il intervient pour l’ingénierie de recherche-création pour le groupe Reflective Interaction d’EnsadLab, en particulier en robotique modulaire avec le développement du MisB-KIT, un ensemble matériel et logiciel d’expérimentation et de prototypage d’objets à comportements. Il prolonge ces activités au sein de la Chaire arts & sciences avec la mutualisation de dispositifs pour des productions artistiques ou des workshops.

Julie Sauret

Responsable de la communication et coordinatrice de projets

Après quinze ans d’expérience dans la communication et la coordination de projets culturels, universitaires et associatifs, en France et à l’étranger, Julie Sauret a intégré la Chaire en 2018.Titulaire d’un double diplôme en management culturel et en pensée politique à Sciences Po, elle a travaillé pour le réseau culturel et universitaire en tant qu’attachée culturelle en Arménie, responsable d’échanges universitaires à Campus France et à la direction culturelle du ministère des Affaires étrangères. Elle a également été consultante au sein d’agences de communication et de production audiovisuelle. Engagée auprès d’associations culturelles et de lutte contre les discriminations, elle a animé un collectif artistique féministe de 2009 à 2013. Sa mission au sein de la Chaire arts & sciences lui permet de relier ses intérêts pour la recherche académique pluridisciplinaire, l’action artistique et l’engagement citoyen.

Gwenaëlle Lallemand

Coordinatrice de la revue art, design, sciences .able

Après une maîtrise en management de l’art et des industries culturelles et créatives à KEDGE Business School, Gwenaëlle Lallemand se spécialise en gestion de projets dans le domaine interdisciplinaire arts, sciences et sociétés.Elle travaille d’abord à EnsadLab pour la Chaire arts & sciences en tant qu’assistante communication, production et partenariats, notamment pour l’événement de lancement “Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être” (2017-2018).

Elle rejoint ensuite ELEKTRA Montréal en tant qu’assistante de production pour la Biennale internationale d’art numérique (BIAN 2018) et chargée de projet pour le Marché international d’art numérique (MIAN 2018).Elle devient ensuite coordinatrice du réseau francilien arts-sciences “Exoplanète Terre” avant de rejoindre en 2020 la Chaire Arts & Sciences pour la coordination de la revue .able.

Chercheur.e.s associé.e.s

Alexandre Dechosal

Designer graphiste

Particulièrement intéressé par les médias numériques et le design graphique, Alexandre Dechosal intègre l’École Supérieure d’Art et Design de Valence (Drôme) en 2007, avec des recherches se concentrant sur la mobilité des interfaces graphiques. Il rejoint ensuite EnsadLab en 2012, et intégre le groupe de recherche Reflective Interaction, avec lequel il participe à plusieurs événements comme Surexposition, où il conçoit l’identité et l’interface de l’application.

Graphiste indépendant depuis 2015, il reste intimement lié au projet élaboré par Reflective Interaction, avec de nombreuses collaborations : l’interface du MisB Kit, l’identité et les déclinaisons d’interface utilisateur de “Mobilizing-js, Discontrol Party #3”, l’identité et le design du site de l’axe de recherche Reflective Interaction ; ce qui l’amène à être sollicité par la Chaire arts & sciences, pour laquelle il a par exemple élaboré une cartographie interactive des revues arts-design-sciences ou encore repensé l’interface de son site Internet.
En savoir +

Antoine Desjardins

Engagé depuis de nombreuses années dans un travail artistique autour de la question de la sculpture et de sa constitution, Antoine Desjardins utilise dans son travail les tensions entre les valeurs culturelles et les organisations naturelles que révèlent les images graphiques ou photographiques. Après une maîtrise sur « L’emploi des matériaux plastiques dans l’art » à l’université de Provence Aix-Marseille (1980), il réside et travaille à New York de 1981 à 1990, périodes où son travail est présenté dans différentes galeries et institutions aux USA et en Europe. Il s’installe ensuite à Paris, où il axe ses réflexions à partir de 1994  sur l’influence des outils et langages numériques dans les processus de création de la forme en art.Depuis 1993, il se consacre à l’enseignement de l’art, en privilégiant l’évolution des systèmes de représentation et des moyens de production et leurs incidences sur la forme. Il a fondé des ateliers de pratique digitale de la sculpture et de l’objet dans les écoles nationales d’art de Nancy et Limoges. Depuis 2015, il coordonne des “Modules de recherche et création” à l’Ensad, en cycle Licence- Master, et porte des questions liées à l’impression 3D-4D au sein du groupe Reflective Interaction de l’Ensadlab, en lien avec la Chaire arts & sciences.
En savoir + 

Emanuele Quinz

Historien de l’art et commissaire d’exposition

Titulaire d’un doctorat en Esthétique, Emanuele Quinz est maître de conférences à l’Université Paris VIII et enseignant-chercheur à l’EnsAD, membre du groupe Reflective interaction d’EnsadLab. Ses recherches explorent les convergences entre les disciplines dans les pratiques artistiques contemporaines : des arts plastiques à la musique, de la danse au design et la mode. Il intervient régulièrement aussi dans d’autres universités et écoles d’art, comme Sciences Po, l’UQAM Montréal, l’Accademia Nazionale di Belle Arti Brera et NABA à Milan, ou encore la HEAD à Genève.

Responsable du programme de recherche “Behaviors. Objets à comportement entre art, science et design” financé par le Labex ARTS-H2H, en partenariat avec l’EnsAD, le service Prospective Industrielle du Centre Pompidou et le laboratoire Chart-Lutin Université Paris 8 – Cité des Sciences et de l’Industrie, il est également chargé des publications pour le Labex ArtsH2H depuis 2012 et a été commissaire de plusieurs expositions internationales de design.

Giancarlo Rizza

Chercheur au Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) et au Laboratoire des Solides Irradiés (LSI) à l’École polytechnique, membre du comité de pilotage de la Chaire arts & sciences.

Il a créé et dirigé pendant dix ans (2009-2019) le Centre Interdisciplinaire de Microscopie de l’Ecole polytechnique (CimeX). Il est membre du comité international de la conférence “Radiation Effects in Insulators” (REI), du groupement national de recherche (GdR) NACRE (Nanocristaux dans les diélectriques pour l’électronique et l’optique) et de la “Chaire arts & sciences”. Il a collaboré avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans le cadre de projets de recherche coordonnés (CRP).

Ses recherches portent sur la nanostructuration de matériaux composites à l’échelle micro- et nanométrique et sur la fabrication additive des matériaux intelligents et fonctionnels (impression 4D). Il travaille à la diffusion des pratiques art & science dans les domaines de la science de la matière.

Christopher Robinson

Assistant Professor d’anglais à l’École polytechnique, membre du Laboratoire interdisciplinaire de l’X (LinX), du comité de pilotage de la Chaire arts & sciences, et du Groupe de Recherche Identités, Cultures, Histoires (GRICH).

Ses publications récentes et à venir comprennent “Dune : Un Mélange Historique, Politique et Romanesque”, dans Dune : Exploration scientifique et culturelle d’une planète-univers (Bélial, 2020) ; “Cyborgs, Utopias and Other Science Fictions” dans In/Search Re/Search : Imagining Scenarios through Art and Design (Valiz, 2020) ; “Style et Xénophobie” dans H.P. Lovecraft au prisme du XXIe siècle (Le Visage Vert, 2021) ; et “The Progeny of H.R. Giger,” dans Alien Legacies (Oxford University Press, 2021). En outre, il codirige deux ouvrages collectifs : The Legacies of Ursula K. Le Guin : Science, Fiction, Ethics (Palgrave Macmillan, 2021) ; et 2001 : l’Odyssée de l’Espace, au carrefour des arts et des sciences (Éditions de l’École polytechnique, 2021).

Actuellement, il co-organise un colloque dédié à Blade Runner de Ridley Scott co-organisé par la Chaire arts & sciences et la Biennale des arts numériques Némo (novembre 2021), dans le cadre de l’événement “Explorer l’invisible” proposé par le réseau Exoplanète Terre.

Doctorant.e.s arts-sciences

Brice Ammar-Khodja

Designer graphique et artiste-plasticien, doctorant | École des Arts Décoratifs – Concordia

Le travail de Brice Ammar-Khodja se situe à l’intersection des arts numériques, de la science des matériaux et de l’anthropologie des sens. Il poursuit actuellement une thèse, Frictions (Im)Matérielles, dirigée en co-tutelle entre le Individualized Program de l’Université Concordia à Montréal et le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab, dans le cadre du programme Sciences, Art, Création, Recherche (SACRe). Sa recherche doctorale bénéficie du soutien de la Chaire arts & sciences.

Désireux d’instaurer de nouveaux rapports avec les formes “vivantes”, son travail doctoral tend à faire dialoguer le comportement de la matière, les matériaux “responsifs” et les données urbaines dans le but d’explorer les enjeux symboliques, spatiaux, sensoriels et socio-environnementaux entre l’immatérialité des informations et leurs représentations sensibles. Pour cela, il inscrit sa recherche-création dans le contexte de “villes résilientes”: il explore ainsi différents moyens matériels pour augmenter la perception des données liées à la qualité de l’environnement (qualité de l’air, variations de température et pollution sonore) afin de renforcer les rapports sensibles entre les citoyens et leurs milieux de vie.

Codirecteur de la revue de typographie Pied de Mouche, Brice est également impliqué dans la création d’ateliers pédagogiques, tout en développant des outils à destination des enfants et du grand public.
En savoir +

Raphaëlle Kerbrat

Artiste designer et doctorante | École des Arts Décoratifs

Après avoir obtenu son diplôme des Beaux-arts de Nantes en 2017, Raphaëlle Kerbrat intègre le groupe Reflective Interaction d’EnsadLab en tant qu’étudiante-chercheuse. Elle prépare actuellement une thèse, avec le soutien de la Chaire arts & sciences, portant sur “Le Poids des données : paradoxes matériels et sensibles du numérique”.Dans son travail, elle s’intéresse au paradoxe de l’“immatérialité” numérique en regard de l’hyper-matérialité des infrastructures qui la supportent. Les dispositifs artistiques qu’elle développe tentent de révéler des phénomènes “infra-ordinaires”, issus des usages des technologies numériques, par une manipulation matérielle de leurs supports.

En confrontant les systèmes de traitement de l’information à leur propre condition, ils traduisent le lien paradoxal et indéfectible entre numérique et analogique, information et matière, langage et support.
En savoir +

Anouk Daguin

Artiste, doctorante et jardinière | École polytechnique

Anouk Daguin explore, par des projets participatifs, la façon dont se tissent les échanges entre humains, plantes et micro-organismes, pour faire naître de nouveaux récits sur la porosité du monde et la façon dont les espèces qui nous entourent communiquent.  

Diplômée de l’Académie Royale des Beaux-Arts, en partenariat avec l’Université libre de Bruxelles et la faculté d’architecture La Cambre Horta, c’est à la suite d’une résidence artistique au Laboratorio latinoamericano de Bioarte à l’Universidad de Maimonides à Buenos Aires qu’Anouk s’intéresse aux relations entre arts et sciences, en lien avec notre environnement.

Après un stage de six mois au sein du programme arts & sciences du LadHyX de l’École polytechnique, elle entame à la rentrée 2020 une recherche doctorale intitulée “Les Multi-mondes – Interaction sensible de la sphère vivante”, avec le soutien de la Chaire arts & sciences et du laboratoire LGPM de Centrale Supélec.
En savoir +

Aniara Rodado

Chorégraphe, artiste, performer, doctorante | École polytechnique

Aniara Rodado étend sa pratique chorégraphique au-delà de la danse et au-delà du corps humain, afin de questionner les crises écologiques actuelles à l’heure de la fétichisation techno-scientifique.
Originaire de Colombie, elle est actuellement doctorante en arts & sciences à l’École polytechnique, avec le soutien de la Chaire, pour une recherche intitulée “Standardisation du vivant, crise écologique et fétichisme techno-scientifique : une « Contra » du point de vu du monde végétal, des savoirs situées et des alliances arts-science”, 2015 – 2022.

Dans le cadre de sa recherche, elle a conçu avec Jean-Marc Chomaz le symposium “Devenir plante” organisé en octobre 2017 et réalisé des installations telles que Transmutation de base/ Alien-migration (présentée lors de la Nuit des idées 2020 au musée des Arts et métiers) ou encore la Crème pour voler (à l’occasion du poster brunch Hors d’œuvres au Générateur en janvier 2020). Elle a également été, avec Jens Hauser, commissaire de l’exposition OU /ERT au Transpalette de Bourges à l’automne 2019.

En savoir +

Ana Rewakowicz

Artiste plasticienne, chercheuse | École polytechnique

Née en Pologne, Ana Rewakowicz est une artiste interdisciplinaire qui vit et travaille entre Montréal et Paris. Ses œuvres stimulantes, interactives et gonflables explorent notre relation avec l’environnement.Elle s’intéresse aux questions de durabilité et de technologie comme des opportunités de créer des transformations sociales. Doctorante en arts et sciences à l’École Polytechnique avec le soutien du Conseil culturel du Canada, son projet de recherche “Mist Collector” développe une réflexion sur les ressources alternatives pour récupérer de l’eau potable, autour de plusieurs installations conçues avec le soutien de la Chaire arts & sciences – LadHyX, et a servi de fil conducteur au symposium international “Garden the Sky Water” organisé en juin 2019.Ses œuvres sont présentes dans les collections permanentes du MACRO (Rome, Italie), du MAC (Montréal), du MNBAQ (Québec) et du Musée de Joliette ; elle a exposé au Canada, en Europe et aux États Unis.
Ana Rewakowicz a soutenu sa thèse le 12 octobre 2021.

En savoir +