Présentation de la Chaire arts & sciences par son co-responsable Samuel Bianchini.
Samuel Bianchini est artiste et enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Université PSL, Paris, et co-responsable de la Chaire Arts & Sciences avec Jean-Marc Chomaz (École polytechnique).
« Mettre en place une Chaire arts & sciences aujourd’hui est une façon de répondre à la complexité de notre monde, qui nécessite à la fois de travailler en pluridisciplinarité et de mener des recherches qui soient en dialogue avec la société. Je pense que la Chaire arts & sciences que nous avons mis en place doit permettre d’apporter des réponses à ces questions complexes de société. »
Samuel Bianchini est artiste et enseignant-chercheur. Il est Maître de conférences habilité à diriger des recherches en Arts à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD), Université PSL, Paris, où il dirige le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab (laboratoire de recherche de l’EnsAD). Il est co-responsable de la Chaire arts et sciences mise en place en 2017 avec l’École polytechnique et la Fondation Daniel & Nina Carasso.
Membre de l’Équipe d’accueil SACRe (Sciences Arts Création Recherche – EA 7410) de PSL, il est engagé sur le programme doctoral qui y est associé et pour lequel il dirige des doctorants en art et en design. Il est également membre du réseau de recherche-création canadien Hexagram.
Ses œuvres sont régulièrement exposées en Europe et à travers le monde : Waterfall Gallery (New York), Nuit Blanche Toronto, Medialab Prado Madrid, Palais de Tokyo (Paris), Kunsthaus PasquArt (Bienne), Art Basel, Institut français de Tokyo, Stuk Art Center (Leuven), Centre Georges Pompidou (Paris), Deutsches Hygiene-Museum (Dresde), Musée national d’art contemporain d’Athènes, Jeu de Paume (Paris), Laboratoria (Moscou), Biennale de Théssalonique, Rencontres Chorégraphiques de Carthage, Centre pour l’image contemporaine de Genève, Biennale de Rennes, La Ménagerie de verre (Paris), space_imA et Duck-Won Gallery à Séoul, Nuit Blanche à Paris, Musée d’art contemporain Ateneo de Yucatán à Mexico, Cité des sciences et de l’industrie à Paris, Zentrum für Kunst und Medientechnologie (ZKM) à Karlsruhe, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, La Villa Arson (Nice), etc.
Ses réalisations mettent en œuvre des opérations physiques autant que symboliques, en contexte, en public et en temps réel, nous incitant à contempler, à réfléchir autant qu’à agir. Soutenant le principe d’une « esthétique opérationnelle », Samuel Bianchini interroge les rapports entre nos dispositifs technologiques les plus prospectifs, nos modes de représentation, nos nouvelles formes d’expériences esthétiques et nos organisations socio-politiques. Pour cela, il collabore avec des scientifiques et des laboratoires de recherche en ingénierie : Limsi-CNRS (Laboratoire pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur, Orsay), Orange Labs, IEMN (Institut d’électronique de microélectronique et de nanotechnologie, Lille-Valenciennes), IETR (Institut d’électronique et de télécommunications de Rennes), Liris (Laboratoire d’informatique en image et systèmes d’information, Lyon), LIFL (Laboratoire d’informatique fondamentale de Lille), CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, Saclay), etc. En relation étroite avec sa pratique artistique, Samuel Bianchini a entrepris un travail théorique qui donne lieu à de fréquentes publications : Éditions du Centre Pompidou, Éditions Jean-Michel Place, MIT Press, Analogues, Burozoïque, Hermes, Les presses du réel, Springer, etc.