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1fffffffffffff Workshop : Où suis-je à la Gaîté lyrique du 20 au 22 décembre 2017

20-22 décembre 2017
Gaîté Lyrique, Paris
« Où suis-je?  »

À l’occasion d’un partenariat entre la Gaîté lyrique et EnsadLab / SACRe, Dominique Cunin, intervenant dans le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab, pilote un workshop d’expérimentation de vidéo-mapping et d’interactivité collective organisé à la Gaîté lyrique.

Avec le support de la Chaire arts & sciences, de l’École polytechnique, École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL et la fondation Daniel et Nina Carasso.

Ce workshop d’expérimentation, impliquant l’entreprise Modulo Pi (spécialiste de la gestion multi-flux de vidéo et de vidéo-mapping), permet d’interfacer l’environnement logiciel Mobilizing.js d’EnsadLab et le nouveau logiciel Kinetic de Modulo Pi. Un dispositif d’interaction collective à partir de supports mobiles (smartphones et RFID) est expérimenté pendant les trois journées et donnera lieu à une présentation publique le 22 décembre.

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Contexte du Workshop
Le video-mapping immersif à 360° est mis en relation avec un dispositif d’interactivité collective utilisant les écrans mobiles. Une technologie de géolocalisation en intérieur vient compléter cet ensemble, permettant de situer les utilisateurs des mobiles dans un espace donné et de relier, par l’interaction, les écrans mobiles et la projection vidéo : quelles actions, collectivement effectuées, pour quelles réactions dans l’image immersive ? Un scénario de départ est proposé comme base de réflexion et de conception avec les participants : chaque écran mobile « projette » une ligne sur les murs, tel un niveau laser à une dimension. Cette ligne pourrait être une frontière, un pointeur, un scanner. Les scénarios d’usage (idéalement au nombre de deux) qui seront proposés et mis en œuvre lors de l’atelier porteront des interrogations esthétiques sur les notions de suivi et de désignation dans de tels dispositifs technologiques : mapping, tracking, scanning, pointing… Quelle métaphore pour quelle pensée du collectif et de son action partagée sur un environnement rendu commun ?

Plus d’informations

1ffffffff Soutenance de thèse de Ianis Lallemand, « Matière en acte », 5.12.17, Gaîté Lyrique


Unspecified Clay
Ianis Lallemand (doctorant SACRe/PSL) en collaboration avec digifabTURINg (Andrea Graziano, Marco Palma)

Matière en acte : les rapports entre conception et matérialité dans la production matérielle numérique

Ianis Lallemand, étudiant-chercheur EnsadLab (laboratoire de recherche de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs) et doctorant SACRe (PSL Research University) a soutenu sa thèse, dirigée par Antoine Picon et Samuel Bianchini le 5 décembre 2017 à la Gaîté Lyrique.

Matière en acte est une thèse de recherche et création en art et design, développée selon une double approche : empirique — concrétisée par la réalisation de projets et d’expériences — et réflexive — prenant la forme d’un travail écrit. La soutenance s’est articulée autour d’une présentation de la recherche, suivie d’un échange avec le jury et de l’exposition d’une sélection de travaux.

Ianis Lallemand est designer, artiste et chercheur. Ses recherches explorent les tensions et convergences entre code, matière et forme, dans le cadre d’une pratique générative de la conception et de la fabrication numériques.
En savoir plus sur Ianis Lallemand

Jury et experts :

  • Samuel Bianchini (Maître de Conférences, École nationale supérieure des Arts Décoratifs, CoDirecteur de thèse)
  • Sophie Fétro (Maître de Conférences, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Experte)
  • Sara Franceschelli (Maître de Conférences, École normale supérieure de Lyon)
  • Antoine Picon (Directeur de Recherche, École des Ponts ParisTech, Directeur de thèse)
  • Warren Sack (Professeur, Université de Californie à Santa Cruz, Examinateur)
  • Wolfgang Schäffner (Professeur, Université Humboldt de Berlin, Rapporteur)
  • Andrea Urlberger (Maître-Assistant des ENSA, École nationale supérieure d’architecture de Toulouse, Rapporteuse)

Résumé de la thèse
Alors que l’évolution des pratiques de fabrication numérique dans les champs de l’art, de l’architecture et du design semble pointer l’émergence d’une « nouvelle matérialité » marquée par les développements contemporains de la robotique, de la computation et des sciences des matériaux, les discours entourant l’usage des machines à commande numérique restent trop souvent dominés par une compréhension passive de l’idée de matière. Cette thèse se propose d’actualiser la vision des rapports entre conception numérique et matérialité, en développant des schémas productifs ouverts à l’expression de formes d’agentivité matérielle. Cherchant à dépasser l’articulation prescriptive traditionnelle entre conception et fabrication, elle défend l’idée d’une redistribution de l’autorité vers un réseau d’acteurs productifs autonomes. L’argument développé vise avant tout à mettre à jour des méthodologies pratiques ainsi qu’un cadre conceptuel partageables, susceptibles d’être réinvestis par d’autres praticiens. Cinq expérimentations pratiques, reliées par leurs usages prospectifs de la programmation et de la fabrication numérique, en constituent l’ossature empirique. Mobilisant des auteurs comme Gilbert Simondon et Andrew Pickering, le travail de conceptualisation réalisé permet d’opérer un retour réflexif sur ces expériences, et d’en situer les enjeux au regard d’un certain nombre de précédents historiques, tels ceux de la production numérique non standard et de la cybernétique.

Avec le soutien de :

  • EnsadLab, laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL
  • La Chaire « arts et sciences » de l’École Polytechnique, de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL, et de la Fondation Daniel et Nina Carasso
  • La Gaîté lyrique

2fff Colloque : Praticable – De la participation à l’interaction dans l’art contemporain, 10.10.17, Institut national d’histoire de l’art

10 octobre 2017
Institut national d’histoire de l’art, Paris

Samuel Bianchini -artiste, maître de conférences habilité à diriger des recherches, EnsadLab

Erik Verhagen – maître de conférences habilité à diriger des recherches, Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis

 

Avec le soutien de :

EnsadLab, laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL University, Paris ; de la Chaire “arts et sciences” de l’École polytechnique, de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL, et de la fondation Daniel et Nina Carasso.

Comment concevoir des œuvres d’art réalisées avec l’implication physique de leurs spectateurs, des œuvres à même de provoquer des expériences esthétiques autant que pratiques ? Entre deux registres d’activité a priori opposés, la contemplation et l’usage, comment proposer une troisième voie : celle d’œuvres “praticables”, constituées pour et avec l’action du public ? En s’appuyant sur le récent ouvrage Practicable. « From Participation to Interaction in Contemporary Art » édité chez MIT Press par Samuel Bianchini et Erik Verhagen, une quinzaine de contributeurs – artistes, historiens et théoriciens de l’art – reviendront sur cette problématique aussi bien historique qu’actuelle, de la naissance de la cybernétique aux dispositifs socio-techniques contemporains.

Intervenants :

  • Samuel Bianchini, artiste et maître de conférences habilité à diriger des recherches, École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL Research University
  • Jean-Louis Boissier, artiste et professeur émérite des universités, université Paris 8
  • Anna Dezeuze, historienne de l’art, enseignante à l’École Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée in Marseille
  • Jean-Paul Fourmentraux , sociologue, professeur des universités, université Aix-Marseille
  • Katrin Gattinger, artiste, maître de conférences, Université de Strasbourg
  • Usman Haque, artiste et designer
  • Emanuele Quinz, historien de l’art et du design, maître de conférences à l’université Paris 8 et à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL Research University
  • Vanessa Theodoropoulou, historienne de l’art, enseignante à l’École supérieure des beaux-arts de Tours Angers Le Mans
  • Andrea Urlberger, maître de conférences habilitée à diriger des recherches, École nationale supérieure d’architecture de Toulouse
  • Erik Verhagen, historien de l’art, maître de conférences habilité à diriger des recherches à l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis
  • Peter Weibel, artiste, théoricien et commissaire d’expositions. Directeur du ZKM, Centre d’art et de technologie des médias de Karlsruhe

*Practicable. From Participation to Interaction in Contemporary Art (sous la direction de Samuel Bianchini et Erik Verhagen, Éd. MIT Press, 2016)

Informations pratiques

10 octobre 2017 – 10H-19H

Galerie Colbert, auditorium
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris
entrée libre

1fff Colloque : Responsive Matter, au Centre Georges Pompidou. 01.06.2017

1er juin 2017
Journée d’étude Responsive Matter
Centre Georges Pompidou, Paris

  • Samuel Bianchini – artiste, maître de conférences habilité à diriger des recherches, EnsadLab
  • Dominique Peysson – artiste, docteur en sciences et en arts, chercheuse, EnsadLab
  • Emanuele Quinz – historien et théoricien de l’art et du design, maître de conférences, Université Paris 8 et EnsadLab
  • en dialogue avec Marie-Ange Brayer, conservatrice, Design et Prospective industrielle, Centre Pompidou, Paris.

En partenariat avec l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs — PSL et l’École polytechnique, et avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

 

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L’impression 3D réactualise la notion de forme idéelle ordonnant la matière : elle ne devrait prendre sens que parce qu’elle est informée et se doit de se faire oublier. Mais qu’en est-il aujourd’hui des nouveaux matériaux actifs, réactifs et adaptatifs? Comment concevoir non plus un rapport matière / forme, mais une matière-forme, où la structure interne de la matière devient “matière-grise” ? Une intelligence non pas logique mais matérielle? Comment l’impression 3D peut-
elle se faire impression 4D ? Comment envisager une matière-motrice dotée de comportements animés ou encore une méta-matière aux frontières de l’inerte, du vivant et du vivant artificiel ? En art, en design comme en architecture, en étroit dialogue avec les sciences, comment concevoir et mettre en œuvre de tels matériaux pour des créations dotées de sensibilité, au sens propre comme au sens figuré ?

En savoir plus

 

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Cette journée d’études s’inscrit dans le projet de recherche Responsive Matter d’EnsadLab – le laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD, Paris) en collaboration avec le programme SACRe (Sciences, Arts, Création Recherche) et avec le soutien de PSL Research University et de la Chaire arts & sciences de l’École polytechnique, de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs-PSL et de la fondation Daniel et Nina Carasso.

2fffffffffffff Rencontre : Behavioral Objects à la Fondation Gulbenkian

28 septembre 2017
Fondation Gulbenkian
Une soirée autour de l’ouvrage « Behavioral Objects 1 : Céleste Boursier-Mougenot, a Case Study »

Ouvrage rédigé sous la direction de Samuel Bianchini et Emanuele Quinz, aux éditions Sternberg en 2016.


Propos
Qu’est-ce qu’un objet à comportements ? Comment les arts et le design donnent corps et vie aux objets, les repensent et les animent à l’ère de la robotique et de l’intelligence artificielle et après les “quasi-objets” de José Saramago ? Le premier ouvrage de la série “Behavioral Objects” (Ed. Sternberg Press) apporte des réponses à ces questions à travers l’étude des travaux de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot. Offrant des points de vue historiques, pluridisciplinaires et expérimentaux, les deux prochains ouvrages de cette série, en cours d’édition, seront également introduits lors de cette soirée.

Délégation en France, en présence de Céleste Boursier-Mougenot, avec plusieurs auteurs de l’ouvrage et de l’équipe de recherche “Behavioral Objects” d’EnsadLab (laboratoire de recherche de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL University Paris) dont Samuel Bianchini, Rahma Khazam, Jean-Paul Laumond, Florent Levillain, Filipe Pais et Emanuele Quinz, suivie de la projection de vidéos d’Enna Chaton réalisées dans les installations de Céleste Boursier-Mougenot.

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Référence de l’ouvrage:

Céleste Boursier-Mougenot
offroad (hors piste), 2014
Production les Abattoirs/Frac Midi-Pyrénées, Toulouse
Vue d’exposition : Céleste Boursier-Mougenot – perturbations, les Abattoirs, Toulouse, 31 janvier – 4 mai 2014
photo : © Cédrick Eymenier. Courtesy galerie Paula Cooper et galerie Xippas. © Céleste Boursier-Mougenot

Infos pratiques:

Jeudi 28 septembre 2017 de 18h30 à 20h
Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France – Salle de conférences
39, bd de La Tour-Maubourg – 75007 Paris

1fff Événement : Lancement de la Chaire « arts & sciences » 28.09.2017

28 SEPTEMBRE 2017
Institut Pasteur, Paris

L’Ecole Polytechnique, l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs, et la Fondation Daniel et Nina Carasso s’associent pour créer une Chaire « arts & sciences », une première européenne. La signature de la convention s’est faite le 27 septembre en présence de tous les partenaires, dont Edouard Husson, Vice-président de PSL.

La convention a été signée le 27 septembre à l’Institut Pasteur par Marc Partouche, directeur de l’EnsAD, Marina Nahmias, présidente de la fondation Daniel et Nina Carasso, Edouard Husson, Vice président de Paris Sciences & Lettres (PSL) et Jean-Bernard Lartigue, Délégué général de la Fondation de l’École polytechnique. Un signataire hors norme était à leur côté, un robot agissant au nom de Jacques Biot, président de l’Ecole polytechnique, ne pouvant être présent. Une performance artistique qui symbolise « la volonté de la Chaire d’engager le public dans l’exploration sensible du devenir du monde ».

À l’occasion de la signature, artistes et scientifiques – Helen Evans, Lia Giraud, Jens Hauser, Jeanne Vicerial, Jean-Marc Chomaz et Samuel Bianchini – ont pu exposer leurs visions du domaine arts & sciences avant de passer la main au robot qui a officialisé ce dialogue par une signature inédite : une performance originale interrogeant les enjeux de notre temps, symbole de la volonté de la chaire d’engager le public dans l’exploration sensible du devenir du monde par un projet à la confluence de l’innovation technologique, la recherche, l’intelligence collective et l’expression artistique contemporaine.

Revue de presse – Naissance de la Chaire arts et sciences