1fffffffffffff Behavioral Matter ENSCI : Workshop International arts, design & sciences, ENSCi-Les Ateliers – 21-23.11.18

Behavioral Matter : Workshop international arts-design-sciences, ENSCi-les Ateliers, Paris

21, 22 et 23 novembre 2018
Restitution publique le 23 novembre 2018

Behavioral Matter : un projet de recherche-création expérimental et collaboratif

Behavioral Matter vise à interroger la notion de comportement relative à la matière et aux matériaux, aux objets et aux techniques, ainsi qu’aux systèmes vivants ou semi-vivants. Il vise à créer de nouveaux protocoles, de nouvelles formes et formats pour une recherche interdisciplinaire en sciences, sciences humaines, art et design, autour de l’activité de la matière. La dimension expérimentale de ce projet donnera lieu à une série d’ateliers pratiques/ workshops qui se dérouleront à Paris et à Berlin de fin 2018 à 2019.

Le projet “Behavioral Matter” découle de deux concepts et de deux approches complémentaires : le projet “Behavioral Objects” autour des “objets à comportement” développé par l’EnsAD – Paris et le projet “Active Matter” développé par l’université Humboldt de Berlin. En manipulant, en transformant et en nous connectant à l’activité observable des matériaux naturels et artificiels, nous pensons pouvoir développer de nouveaux processus et éléments structurels pour une approche renouvelée de la production d’objets durables, qui nous permet également de créer de nouveaux vocabulaires visuels et de nouvelles interprétations, ainsi que des œuvres d’art et de design.

Les 21, 22 et 23 novembre 2018
Premier workshop – Ensci, Les Ateliers, Paris.

Le workshop est consacré à l’exploration des différentes relations entre des objets et des systèmes, des formes ou des processus vivants. La notion de “comportement” est étudiée à travers l’observation et la compréhension de l’activité naturelle, la formulation d’hypothèses bio-inspirées et de scénarios innovants, l’interfaçage du non-vivant avec le vivant et le semi-vivant ainsi que par la création d’objets comportementaux à l’aide d’un prototypage rapide, en utilisant le MisB KIT (boîte à outils robotique modulaire développée par EnsadLab).

Ce workshop est organisé dans le cadre d’un partenariat entre EnsadLab, le laboratoire de l’École nationale supérieure des arts décoratifs – PSL; la Chaire arts & sciences de l’École polytechnique, de l’EnsAD et de la Fondation Daniel et Nina Carasso, de l’École nationale supérieure de création industrielle (Ensci – Les Ateliers), Paris ; le pôle d’excellence Image Knowledge Gestaltung (IKG) de la Humboldt-Universität zu Berlin et l’Institut Max Planck pour les colloïdes et les interfaces (MPIKG) de Potsdam.

Il implique plus de 50 chercheurs, étudiants-chercheurs et ingénieurs des trois groupes organisateurs – EnsadLab (EnsAD – Université PSL, Paris), Ensci – Les Ateliers (Paris), le pôle d’excellence IKG – Humboldt Universität zu Berlin (Allemagne) ; ainsi que des chercheurs d’autres institutions : l’École polytechnique (Paris), Politecnico di Torino (Italie), l’Université du Maine (USA), l’Ésad TALM – Le Mans et Suricats Consulting.

Contact/Web

* Inscription pour la restitution publique (le 23 novembre de 14h à 16h) auprès de : armand.behar@ensci.com

Ensci – Les Ateliers, 48 Rue St Sabin, 75011 Paris

 

1ffffffff Soutenance de thèse / exposition d’Emile de Visscher, Musée des Arts et Métiers – 26.11.18 – 02.12.18

© Design graphique: Fei Gwee

Manufactures Technophaniques / Nouvelles Manufactures

Manufactures Technophaniques : une recherche par le design pour explorer les liens entre régimes technique, esthétique et symbolique dans les procédés de fabrication, stimulant une compréhension et participation collective.

Thèse présentée par Emile De Visscher (SACRe – PSL/EnsadLab)
Dirigée par Samuel Bianchini et Roger Malina
Co-encadrée par Patrick Renaud

Jury

  • Mme Hughes, Lynn, Professeur émérite, Université Concordia, Rapporteure.
  • Mme Houdart, Sophie, Directeur de recherche, CNRS, Rapporteure.
  • M. Bianchini, Samuel, Maître de Conférences HDR, EnsAD, Directeur de thèse.
  • Mme Lechot Hirt, Lysianne, Enseignante, HEAD Genève, Membre du jury.
  • M. Malina, Roger, Professeur émérite, University of Texas, Co-directeur de thèse.
  • M. Quinz, Emanuele, Maître de Conférences, Université Paris 8, Membre du jury.
  • M. Renaud, Patrick, Enseignant, EnsAD, Co-encadrant de thèse.
  • M. Winkin, Yves, Professeur des Universités, CNAM, Membre du jury.

Manufactures Technophaniques est une thèse de recherche et création en art et design, développée selon une double approche : empirique — concrétisée par la réalisation de projets et d’expériences — et réflexive — prenant la forme d’un travail écrit.

La soutenance s’articule autour d’une présentation de la recherche, suivie d’un échange avec le jury et d’une exposition, intitulée « Nouvelles Manufactures », présentant une sélection de travaux du 27 novembre au 2 décembre 2018.

Emile De Visscher

Emile De Visscher est ingénieur, designer et chercheur en design. Il est diplômé de l’Université de Technologie de Compiègne (FR, 2009) et du Royal College of Art (UK, 2012). Son travail a donné lieu à plusieurs prix et certifications et a été montré dans plus de 30 expositions. En parallèle, il a monté et dirige une revue indépendante de design, Obliquite, permettant de documenter les positionnements et les discours de la jeune génération de ce champ en pleine transformation. Il mène depuis 2014 un doctorat de recherche en design au sein du programme SACRe, préparé à EnsadLab, le laboratoire de l’EnsAD/PSL.

www.ensadlab.fr/fr/emile-de-visscher-2/
www.edevisscher.com

Résumé de la thèse
Soutenance le lundi 26 novembre à 16h30
Musée des Arts & Métiers, Paris

Face à l’urgence écologique et la domination d’un système industriel nous rendant consommateurs d’objets dont nous ne maîtrisons ni ne connaissons les provenances et les conséquences, autrement dit les écologies, se pose la question de la compréhension et de l’accès à la technique pour une “response-abilisation” commune. C’est en ce sens qu’une série de mouvements récents se sont développés autour de l’invention d’outils de production ouverts, locaux, visibles et appréhendables, motivés par une volonté de démocratisation et de partage. Mais, malgré la portée et l’importance de ces initiatives, elles sont souvent présentées et traitées comme de simples moyens alternatifs, alors que réside dans cette socialisation de la mise en œufvre des opportunités de transformations fondamentales du rapport à la technique. Dans cette thèse, est proposé d’explorer les conditions d’invention, de développement et de partage de procédés techniques impliquant la pleine prise en compte de leurs régimes esthétique et symbolique. Cette technicité sensible inscrite dans un réseau de significations culturelles, qualifiée de technophanie par Simondon en miroir à la hiérophanie d’Eliade, permet de puiser dans des imaginaires communs pour intéresser des collectifs et en fournir les clés de problématisation. Réintégrant le geste dans le processus de production, ces “manufactures technophaniques” nous sortent de l’inéluctabilité du progrès technique froid et distant, elles cherchent à nous faire “aimer les techniques à nouveau” pour devenir choses publiques, “res publica”, c’est-à-dire objets capables de fédérer des collectifs concernés par leurs pratiques. L’invention de tels procédés, liant régimes techniques, symboliques, esthétiques, scientifiques, écologiques et pratiques, nécessite une approche propre au design. Il s’agit de rendre saisissables, au sens perceptif et corporel du terme, des réalités habituellement inaccessibles.

Emile de Visscher (EnsadLab), Pétrificaiton, 2018 -© Photo : Hand Studio

 

Exposition Nouvelles Manufactures
27 novembre au 2 décembre 2018
Musée des Arts et Métiers, 60 rue Réaumur, 75003 Paris

L’exposition Nouvelles Manufactures est le résultat
d’une recherche par la pratique en design que mène
Emile De Visscher depuis quatre années au sein du
programme doctoral SACRe (Sciences, Arts,
Création, Recherche) de l’Université PSL
(Paris Sciences & Lettres) préparée à EnsadLab,
le laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts
Décoratifs. Depuis un processus de recyclage de
plastique prenant la forme d’une machine à barbe à
papa (Polyfloss), une machine d’enrobage de nacre
artificielle (Pearling), un four de pétrification de
cellulose (Pétrification), en passant par une bombe de
graffiti volumique (Bold), chaque projet explore des
liens possibles entre opération technique et opération
symbolique, entre efficacité et imaginaire collectif.

SACRe

Programme doctoral SACRe (Sciences, Arts, Création, Recherche)
Programme phare de l’Université Paris Sciences & Lettres (PSL), SACRe réunit les cinq grandes écoles d’art et de création de Paris et l’ENS. Il est dédié aux créateurs. Explorer les territoires communs de la recherche et de la création, permettre à des créateurs et à des chercheurs de travailler et d’inventer ensemble : telle est l’ambition. Interdisciplinaire dans son esprit, il réunit des artistes, créateurs et designers, mais également des théoriciens en sciences exactes, humaines et sociales, mettant ainsi en jeu une étroite articulation de la pensée et du sensible. Le doctorat SACRe consiste en la création d’œuvres, associées à une démarche réflexive s’appuyant sur des champs théoriques et scientifiques. Récemment créé, SACRE/le laboratoire (EA 7410) réunit une centaine de chercheurs, dont une cinquantaine de doctorants. Cet ensemble fait de SACRe un dispositif de formation et de recherche unique en Europe.

Directeurs SACRe : Emmanuel Mahé & Jean-Loup Rivière
Information : direction.sacre@univ-psl.fr / www.sacre.univ-psl.fr

Avec le soutien de :
• EnsadLab, laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL
• La Chaire « arts & sciences » de l’École Polytechnique, de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL, et de la Fondation Daniel et Nina Carasso
• Le musée des Arts et Métiers

Informations :
• Le musée des Arts et Métiers, 60 rue Réaumur, 75003 Paris
• Soutenance le lundi 26 novembre à 16h30
• Exposition « Nouvelles Manufactures » ouverte du 27 novembre au 2 décembre 2018.

Découvrir la plaquette de présentation imagée de la thèse

1ffffff Table ronde : la pensée géométrique à l’ère du post-digital, EnsAD – 17.10.18

:: La pensée géométrique à l’ère du post-digital ::

Dans le cadre de l’exposition « Variations / autour des travaux de Gérard Baudoin », l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs organise mercredi 17 octobre 2018 un débat entre Fabien Léaustic , artiste ayant une double formation d’ingénieur et de design, doctorant SACRe / PSL et le mathématicien (CMAP École polytechnique) #JeanFrancoisColonna, en partenariat avec la Chaire arts & sciences.

Dans un monde où l’outil numérique est devenu une interface inévitable entre nous et le réel (recours constant au GPS, impressions 3D, découpes laser…) et où nos vies sont systématiquement échantillonnées, mesurées et quantifiées, des quantités inhumaines de données sont produites en permanence. Comment les outils numériques influencent-ils la création?

En savoir plus…

1fffffffffffffffffff Behavioral Matter EnsAD, Journée d’étude, EnsadLab – 04.10.18

Behavioral Matter
Journée d’étude – EnsadLab

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Une journée de réflexion collective organisée par le groupe Reflective Interaction autour du développement des thématiques de recherche de la communauté EnsadLab et de ses institutions partenaires. Cette journée d’étude s’adresse particulièrement à ceux dont le travail sur l’étude des “objets à comportement” Behavioral Objects et de la “matière sensible” Active Matter a évolué vers celui de Behavioral Matter, projet de recherche commun élaboré avec l’Université Humboldt.

Ce sujet concerne également les recherches et créations artistiques et conceptuelles connexes qui explorent la biologie et les biotechnologies, dans des approches impliquant les activités non humaines et les relations dynamiques de coopération avec les êtres vivants et les processus vitaux (dans la création / le design) de la forme (Gestaltung).

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Chez EnsadLab, nous créons des « dispositifs » qui ne sont pas uniquement médiatisés par les systèmes numériques : par-delà le paradigme informatique, notre notion de systèmes et d’information englobe les processus physiques, chimiques et organiques qui permettent aux matériaux et à la matière de se transformer et de se comporter en réaction à l’évolution de leur environnement.

Le groupe Reflective Interaction aborde ainsi le passage de l’impression 3D à l’impression 4D : il ne s’agit plus de penser la matière comme une entité inerte qu’il s’agirait de former ou d’informer, mais bien de la considérer comme une sorte de partenaire dont il faut prendre en compte la puissance d’agir. Nous visons à réaliser des matériaux en prenant en compte l’intelligence naturelle et l’agentivité de leurs composants, de manière à maintenir ou à améliorer leurs capacités d’action et de réaction après l’impression.

L’analyse des processus opératoires des matériaux et de la matière selon leurs dimensions autant physiques, esthétiques que symboliques suppose une approche particulièrement pluridisciplinaire commune aux recherches des participants : à la croisée de la création artistique relevant des arts et du design, des sciences de la matière et de la vie, des technologies informatiques et électroniques ou encore des sciences cognitives.

Stratégiquement organisée au tout début de la nouvelle année universitaire, cette rencontre invite les spécialistes de nos institutions partenaires à contribuer, à commenter et à s’interroger sur les pistes de travail collaboratif et créatif et à repenser les frontières entre le monde des objets, la robotique et les êtres vivants par une nouvelle appréhension de nos relations à la matière.

 

PLANNING

9h45 – 10h – Intro : Samuel Bianchini, Artiste, Responsable du groupe Reflective Interaction à EnsadLab

10h – 10h20 : Manuelle Freire, Postdoctorante Art-Science au sein de la Chaire “arts & sciences” / EnsadLab

10h20 – 13h – Interventions

Patricia Ribault, Professeur d’histoire de la théorie du Design au Cluster d’Excellence Image, Knowledge, Gestaltung / Humboldt Université, Berlin (GE)

Jens Hauser, Chercheur et commissaire d’exposition, Université de Copenhague (DK)

Olivier Dauchot, Directeur de recherche, EC2M, ESPCI (FR)

François-Joseph Lapointe, Bioartiste et Professeur de Biologie, Université de Montréal (QC/CA)

14h30 – 17h30 – Discussion

Marie-Sarah Adenis, Co-fondatrice et directrice artistique de PILI | Edwige Armand, Artiste, Présidente de l’association “Passerelle, Art, Science, Technologie” | Armand Behar, Responsable de programme de recherche, Ensci/Les Ateliers | Philippe Chiambaretta, Architecte | Christian Duquennoi, Chercheur, Institut national de recherches en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture | Rahma Khazam,Chercheur (Philosophie/Histoire de l’art)| Anne De Malleray, Directrice de collection au Musée de la Chasse et de la nature | Aurélie Mossé, Designer, Chercheur et Professeure à l’EnsAD | Perig Pitrou, Anthropologue, Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France | Giancarlo Rizza, Chercheur, Laboratoire des Solides irradiés, École polytechnique

1fffffff Nuit Blanche 2018 // Constellation de l’Île St Louis – 06.10.18

Une approche poétique 1fffffffffffffffffff et sensible autour de la brume et de la matière « eau » 1fffffff

À l’occasion de la Nuit blanche 2018 les 6 et 7 octobre 2018, deux œuvres sont nées d’une collaboration artistique et scientifique à l’École polytechnique dans le cadre de la Chaire arts & sciences, élaborées en commun par les artistes-chercheurs Ana Rewakowicz, Camille Duprat et Jean-Marc Chomaz : la vidéo Through The Looking Mist… et l’installation Néphélographe (Impressions de brouillard).

Entremêler approches artistiques et scientifiques 1fffffffffff pour ouvrir d’autres pistes de recherches

Ces installations appartiennent à un projet de recherche plus large intitulé “Collecteur de brouillard / Mist Collector” qui porte sur la question de la diminution des sources d’eau douce dans le monde et se penche sur les méthodes alternatives pour capturer l’eau du brouillard, dans un contexte d’urgence climatique.

livret NB2 – Chaire AS

Through the Looking Mist, Nuit Blanche 2018, Ana Rewakowicz, Jean-Marc Chomaz, Camille Duprat © Photo : Ana Rewakowicz

Through The Looking Mist… est une installation vidéo qui permet d’appréhender l’infiniment petit de façon poétique, en nous invitant à changer d’échelle pour découvrir le monde sous une autre perspective. La nucléation de gouttes d’eau, filmée en caméra rapide et avec un fort grossissement, invite le spectateur à délaisser ses repères habituels pour appréhender le phénomène à l’échelle d’une minuscule goutte de brouillard, quand la dynamique ne dépend pas de la taille mais de l’équilibre des forces. Centre de Recherches interdisciplinaires 8-10 rue Charles Martel 75004 Paris

Le Néphélographe, Nuit Blanche 2018, Ana Rewakowicz, Jean-Marc Chomaz, Camille Duprat © Photo : Ana Rewakowicz

Le Néphélographe (Impressions de brouillard) fonctionne telle une “machine à écrire” des nuages, offrant une expérience multisensorielle au visiteur, soudain à même de toucher les nuages et de dialoguer avec eux, par une immersion autant physique qu’onirique. Terrain de Sport Neuve St Pierre 5-7 rue Neuve St Pierre 75004 Paris

1ffffff Campus Panel 1: Hexagram Panel, Festival Ars Electronica – 06.09.18

Arz Electronica
Linz, Autriche
6-10 septembre 2018

Du 6 au 10 septembre 2018, la Chaire arts & sciences était au festival Ars Electronica, à Linz, en Autriche. Le thème de l’édition 2018 était #ERROR, The Art of Imperfection. Parmi les 1357 participants – artistes, scientifiques et chercheurs venus de 54 pays, nous souhaitons mentionner plus particulièrement l’exposition de nos partenaires canadiens du réseau Hexagram : « Taking Care: Hexagram @ AE Campus » et la célébration du 50ème anniversaire de la revue Leonardo / Olats .

Dans ce cadre, Samuel Bianchini, artiste et co-responsable de la Chaire arts & sciences a participé à la table ronde “Campus Panel 1: Hexagram Panel” organisée par Hexagram avec Chris Salter, Thierry Bardini, Anna Kerekes, Olivia Mc Gilchrist et Cynthia Noury au Deep Space 8K, Ars Electronica Center, Linz, le 6 septembre 2018.

1fffffff Art et Robotique : débat, théâtre de l’ENS – 11.09.18

Bug Antenna, Raphaëlle Kerbrat, EnsadLab © Photo : Raphaëlle Kerbrat

« Robots et algorithmes informatiques peuvent-ils prolonger et enrichir l’expérience artistique ? Machines et programmes informatiques sont-ils vraiment en mesure d’orienter et d’amplifier la création artistique ? »

Le 11 septembre à l’École normale supérieure – PSL, un spécialiste de la robotique, Jean-Paul Laumond (Académie des Sciences & Technologies), un mathématicien, Yves Laszlo (ENS), Béatrice Joyeux-Prunel (Département Histoire et Théorie des Arts, ENS) et un artiste et chercheur de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Samuel Bianchini, co-responsable de la Chaire « arts & sciences » échangent sur leurs expériences à l’interface des arts et des technologies. L’œuvre « Bug Antenna » (illustration ci-dessus) de Raphaëlle Kerbrat (EnsadLab) sera présentée à cette occasion.

18h-20h, Théâtre de l’ENS

1fffffffffffffffffff Journée d’études : Approches matérielles et processuelles de la création, EHESS – 20.06.18

Mercredi 20 Juin 2018
9h–18h30, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)

Organisation : Francesca Cozzolino | Pierre-Olivier Dittmar | Thomas Golsenne | Sophie Krier Intervenant.e.s: Brune Boyer | Alice Doublier | Jean-Marie Guillouët | Yaël Kreplak | Claire Le Thomas | Boris Pétric | Antoine Picon | Sandra Revolon

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Depuis la fin des années 1990, les travaux issus du material turn (« tournant matériel ») en sciences humaines et sociales cherchent à dépasser le point de vue fonctionnel sur les objets et leur rôle dans la vie sociale : il ne s’agit plus (seulement) de comprendre à quoi servent les objets, mais de déterminer comment les objets jouent un rôle actif dans les processus sociaux, voire comment ils prennent part à l’action humaine. Nous proposons d’appliquer ces perspectives théoriques à l’étude de la création en posant la question : comment le material turn peut-il nourrir des nouvelles perspectives dans la recherche sur les formes de création ?

Cette journée s’inscrit dans le cadre du projet « Prendre le parti des choses. Publications hybrides sur les processus de création », dirigé à Ensadlab par Francesca Cozzolino (enseignante-chercheure, Ensadlab-Université PSL / LESC) avec la collaboration de Pierre-Olivier Dittmar (maître de conférences, EHESS, Techniques & Culture), et le soutien de l’Université PSL dans le cadre du projet IRIS « Création, cognition et société » et de la Chaire arts & sciences de l’École polytechnique, de l’EnsAD-PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso. Elle fait suite à une première journée d’études organisée le 29 mars 2018, intitulée : « Formes d’écriture et processus de création », dont les archives vidéo sont consultables en ligne.

Programme

2fffff Conférence de Tim Ingold : Art and Anthropology for A Living World, EnsAD – 29.03.18

« Art and Anthropology for A Living World »
Tim Ingold

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29 mars 2018
École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL, Paris

Conférence de l’anthropologue Tim Ingold à l’EnsAD en clôture de la journée d’étude « Formes d’écriture et processus de création », dans le cadre du projet de recherche « Prendre le parti des choses : publications hybrides sur les processus de création », dirigé à Ensadlab par Francesca Cozzolino (enseignante-chercheure, Ensadlab/ Lesc) avec la collaboration de Pierre-Olivier Dittmar (maître de conférences, EHESS, Techniques & Culture) et le soutien de l’Université PSL dans le cadre du projet IRIS « Création, cognition et société ».

Conférence en anglais modérée par Sophie Krier (artiste, chercheure associée à Ensadlab) :


Synopsis

Traditionally, the disciplines of anthropology and art have faced in opposite directions: the former dedicated to understanding forms of life as we find them; the latter to the creation of forms never before encountered. This talk is founded on the premise that the traditional opposition is untenable. Not only would the work of art carry no force unless grounded in a profound understanding of the lived world; but anthropological accounts of the manifold ways along which life is lived would also be of no avail unless brought to bear on speculative inquiries into what the possibilities for human life might be. Thus art and anthropology have in common that they observe, describe and create. Their orientations are as much towards human futures as towards human pasts: these futures, however, are not conjured from thin air but forged in the crucible of contemporary social lives.
Their aim is to join with these lives in the common task of fashioning a sustainable world – one that is fits for coming generations to inhabit. By sustainability is not meant the maintenance of human environmental relations in a steady state, but rather the possibility for life to carry on. In such a world, the fashioning of things must also be their infinite aspect, so as to allow every generation to begin afresh. With examples drawn from studies of landscape, craft, building and the performing arts, the implications of this view for the principles and practice of artistic and anthropological research will be discussed.

More information

Official website

Counting Kolams workshop run by Ester Alemany and Alfonso Mulero, Aberdeen Botanical Gardens, Knowing from the Inside (KFI), 2017.

Photos Emile Kirsch.

Texte de l’intervention de Tim Ingold :
Read the academic paper
« Art and Anthropology for a Living World »

2fffff Conférence : Les idées noires de la physique, École polytechnique – 31.05.18

31 mai 2018
École polytechnique – amphithéâtre Becquerel
Roland Lehoucq & Vincent Bontems

 

Ciel noir, corps noir, trou noir, matière noire et énergie noire : pourquoi les physiciens éprouvent-ils le besoin de noircir certaines de leurs idées ?

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Loin d’être anecdotique, cette interrogation permet de traverser l’histoire de la physique et d’en soulever une part des enjeux actuels. L’astrophysicien Roland Lehoucq et le philosophe des sciences Vincent Bontems éclairent tour à tour à partir de leurs disciplines respectives la signification du qualificatif « noir » pour chacune de ces idées. Ces deux chercheurs proposent de manière complice une excursion dans les méandres de la recherche en alternant les éclairages critiques et émerveillés pour en dissiper l’obscurité. Les idées noires de la physique s’y révèlent instructives et inspirantes.